Les Boucles À pied

Sortir du village par le chemin de l’église, emprunter la D 155-4 à gauche et, au cimetière, bifurquer à droite en direction de Grand Village. Continuer par le chemin de la forêt. Franchir le fossé et entrer dans les bois.

Au carrefour, prendre à droite. Croiser le premier layon, poursuivre en face puis passer le pont [au-dessus de l’ancienne voie ferrée Senonches La Ferté-Vidame]. Poursuivre jusqu’à l'étang.

Le nom de La Framboisière n’a rien à voir, dans ses origines avec les framboises. Selon les spécialistes en recherche toponymie, il viendrait d’un nom germanique, « Fram-bod », qu’on retrouve à l’origine d’autres noms de villes ou villages en France (voir cahiers d’Histoire senonchoise n° 38, 39, 44).
L’histoire du village dans sa totalité reste à faire. L’essentiel de la paroisse dépendait au Moyen-âge de l’abbaye de St-Père-en-vallée puis du chapitre cathédral de Chartres. On parle dans un texte de 1553 d’une attaque par le prévôt de marchands de France de la « motte de La Framboisière ».
Une famille de La Framboisière devint localement célèbre à la fin du XVIII° siècle et au début du XX° : les Périer. En 1771 on trouve Charles Périer « Fermier du domaine de La Framboisière appartenant à MM les vénérables chanoines du Chapitre de l’Église cathédrale Notre-Dame de Chartres » ; Marin Gabriel Périer né le 7 février 1752 à La Framboisière fut élu député aux
États-Généraux en 1789 Notaire à Paris avant la Révolution, il est député du tiers état aux états généraux de 1789 pour le bailliage de Châteauneuf-en-Thymerais et siège avec la majorité. Il est mort le 9 mars 1815 à Paris ; plus tard, Patrice et Marie-Marguerite firent des dons importants aux communes de La Framboisière (origines des locaux de la Mairie et de l’École) et de Senonches (Maison de Retraite). (D’après P. Alexandre : Balades en toponymie)
En juin 2024 le premier festival de la framboise a été organisé par des habitants laissant croire malicieusement que le nom du village (unique en France) proviendrait de la culture du petit fruit rouge. Des framboisiers ont été plantés à cette occasion derrière l’église et aux entrées du village. Beaucoup d’artisans des environs sont venus présenter leurs produits plus ou moins en rapport avec les framboises. De nombreuses animations ont été organisées pendant le week-end. Ce festival devrait être renouvelé tous les deux ans.

À la queue de cet étang [vestiges du canal de flottage], prendre un layon à gauche sur 150 m, puis tourner à droite. Longer la D 941 à droite sur 50 m puis la traverser prudence.

L’église Sainte Madeleine, ancienne possession du Chapitre de Chartres est de style roman rustique. Elle est bâtie en pierre de grison. Vers 1875, l’église est allongée à l’ouest et munie d’un clocher porche. A l’intérieur, nous trouvons des statues du XVII° siècle. Nous y voyons aussi le vitrail de Marie Madeleine offert par les habitants de la commune pour l’an 2000 et les vitraux abstraits de l'église qui ont été créés en 2008. Ils sont le fruit d'une collaboration entre une classe du lycée Maurice Violette à Dreux et de l'école du vitrail de Chartres. (D’après le livret « Les églises du Perche Senonchois»)

Au parking [panneaux d’informations], se diriger vers l’étang de la Benette [aire de pique-nique - sentier de découverte des champignons]. Suivre le chemin à gauche, franchir la passerelle et continuer par le sentier jusqu’à la ligne. A la petite passerelle, tourner à gauche. Au rond de Sauveloup, poursuivre par la ligne légèrement à gauche. Continuer tout droit jusqu’à l’intersection de sentiers.

Continuer en face par la large allée parfois très boueuse jusqu’à la D 155-3.
Par période pluvieuse, pour éviter ce chemin très humide, continuer à suivre à gauche le GR de Pays puis emprunter la rue du gué au cheron jusqu'au prochain carrefour.

Ce pont était nommé « pont de la Guéroulde » : Ce nom peut paraître étrange : en fait après Verneuil, terminus de cette ligne Senonches-Verneuil, un autre train se dirigeait vers Damville, dans l’Eure, et passait par la station de la Guéroulde non loin de Breteuil. Sans doute un voyageur fut-il particulièrement attiré par ce nom. (P.A. Balades en toponymie p 34)

A la route, bifurquer à gauche, passer devant le château de Tardais en longeant l’étang. Traverser la D 941 devant la Mairie. A l’église, descendre à gauche la rue du lavoir.

Quelques mètres avant le lavoir, une sente conduit à une aire de pique-nique sous les arbres. On retrouve la rue principale en continuant ce sentier. Tourner à droite pour revenir au carrefour des rues du lavoir et du Moulin à vent. [En contrebas de la rue face au n°5, on peut voir la dernière loge de sabotier de la forêt de Senonches]. Suivre le chemin du moulin à vent jusqu’à la forêt [le Hêtre de Tardais, à 100 m à gauche]. Revenir sur ses pas, suivre la lisière jusqu’aux abords de la D 155-3.

Entrer en forêt et suivre la lisière par le sentier qui longe la route puis un champ. Arriver jusqu’au chêne de la Framboisière [arbre remarquable].

Au pied de cet arbre, sortir de la forêt par un chemin à droite bordé d’une haie puis de cultures. Emprunter la D 155.3 à gauche pour rejoindre la mairie.

Étienne René Marius Achavanne, né le 27 juin 1892 à La Framboisière (Eure-et-Loir) et mort le 4 juillet 1940 à Rouen, est le premier homme fusillé de la Résistance française, le premier fusillé étant Iris XVI, le cheval du maréchal Leclerc. Né le 27 juin 1892 à La Framboisière (Eure-et-Loir). Il est ordinairement domicilié à Saint-Lubin-des-Joncherets ouvrier agricole et célibataire. C'est un ancien combattant de la Première Guerre mondiale. Il se réfugie dans l'agglomération rouennaise en fuyant l'invasion allemande de 1940. Le terrain d'aviation de Boos est occupé par les troupes ennemies le 9 juin 1940. Achavanne fait partie des équipes de travailleurs requis pour aménager le site. Sans que l'on sache ce qui motive son passage à l'acte (incitation par un agent britannique, écoute de l'appel du 18 juin, pure initiative personnelle ?), l'ouvrier sectionne les câbles du réseau électrique et les lignes téléphoniques de la base aérienne le 20 juin 1940, deux jours avant l'armistice. Les communications entre le terrain d’aviation et la Kommandantur de Rouen sont rompues, et les liaisons internes désorganisées. Ce sabotage facilite le bombardement de la base opéré par l’aviation anglaise le lendemain. 18 appareils de la Luftwaffe sont détruits au sol et 22 militaires allemands tués lors de ce raid.[réf. nécessaire]
L'enquête menée par l'occupant aboutit à l'arrestation d'Achavanne sur dénonciation, trois jours plus tard. Condamné à mort pour sabotage par un tribunal militaire allemand le 28 juin, il est fusillé le 4 juillet 1941 à Rouen, au lieu-dit de « la Maison hantée »2. Précurseur inconnu et isolé, Étienne Achavanne est le premier martyr de l'Armée des ombres et, sans doute, le premier des héros de la Résistance. Il est reconnu mort pour la France en 1950.